» AVATAR : Charlie Hunnam » POINTS : 368 » MESSAGES : 49 » JE SURVIS DEPUIS LE : 19/12/2018
Sujet: Damn my foolish eyes Sam 12 Jan - 17:38
Damn my foolish eyes
Pas besoin de demander pour que j’aille chercher de la bouffe. La situation à la caserne empire de jour en jour. Entre Victoria qui est de la partie, Hope qui refuse de me voir et Colleen qui… J’en sais foutre rien en fait… Manquerait plus que je fasse toute la famille Jones. Manque deux frères et ces satanés parents que je ne peux pas encadrer. Fuir de cet endroit, prendre de la distance pour être peinard, ça c’est une idée !
J’attrape mon sac, mon flingue et file à mon pick-up sur le parking. Je jette les affaires dans le cockpit et roule jusqu’à me rapprocher un maximum de Great Falls. La zone où il ne faut pas aller car on pense qu’il y a des militaires. Prenez-moi pour un lapin de six semaines, les mecs… Les semer, j’en fais mon affaire ! Avec leurs bardages, ce n’est pas qu’une longueur que j’ai d’avance !
Je me stationne en périphérie, planquant mon véhicule dans une casse automobile. Personne n’ira vérifier là. Je fais le reste à pied, sac sur le dos, profitant des maisons pour rester sous couverture radar des vivants comme des morts. Je préfère travers les jardins aux rues. Mais avant que les boutiques ne soient complétement dépossédées de leurs biens, je dois m’assurer qu’il n’y a plus rien dans ces dernières. Médicaments, vivres, vêtements, tout… je convoite ce que je peux transporter. Mais pour ça, faut arriver jusqu’au centre-ville marchand de Great Falls.
Lorsque je vois la première épicerie, je sais que je touche au but, mais ces hordes ne me facilitent pas la vie. En tout cas, pour ce qui est de la présence militaire, on repassera. Il n’y a plus rien. Ça résout ce mystère : Great Falls est loin d’être une menace. En tout cas, pas une menace vivante.
Je m’arrête devant une pharmacie. Coup sûr y’a un groupe électrogène et une alarme sur la porte d’entrée principale. Je préfère ne pas prendre le risque de rameuter tous les morts à des kilomètres à la ronde. Je contourne le bâtiment par une ruelle et avise l’arrière-boutique, déjà forcée. Je tire mon flingue de son holster et pousse la porte avec prudence. Je regarde l’alarme. Un silencieuse. C’est déjà ça de gagné : il n’y a plus de flics à prévenir en cas d’urgence. Silencieusement je progresse dans l’odeur de pommade. Dieu sait qui je vais où trouver ou… Ce que je vais y trouver. Lorsque je vois cette silhouette de dos, affairée à fouillé une étagère dans la réserve de médicaments, je ravale ma salive et m’approche assez pour qu’il sente le canon de mon arme contre sa tête. Je souffle alors “ Tu vas te lever doucement et te retourner sans faire de vague, sinon j’appuie sur la gâchette. ” Comment savoir qu’il n’est pas mort ? Les morts ne fouillent pas les étagères…
» AVATAR : DYLAN O'BRIEN » POINTS : 401 » MESSAGES : 79 » JE SURVIS DEPUIS LE : 19/12/2018
Sujet: Re: Damn my foolish eyes Mer 30 Jan - 3:38
Elliot Morgan
» METIER : Contrebandier
» AVATAR : Charlie Hunnam » POINTS : 368 » MESSAGES : 49 » JE SURVIS DEPUIS LE : 19/12/2018
Sujet: Re: Damn my foolish eyes Sam 2 Fév - 0:43
Damn my foolish eyes
Avant que le type ne se retourne, je fais quelques pas en arrière pour être hors d’atteinte et qu’il ne puisse me désarmer. Il sait que je suis là et armé : j’ai les cartes en main. Enfin… Sauf s’il n’est pas seul, ce qu’on va vite découvrir. Si le destin existe, j’aimerai bien le croisé car j’ai un sacré contentieux avec lui. Mon karma doit être sacrément pourri pour que je tombe sur le frère pour fuir les sœurs. J’ai vraiment fait chier le grand barbu là-haut au point qu’il place toujours un Jones sur ma route ? Et son cynisme à deux balles, il peut se le carrer… Je soupire et me retiens de l’abattre sans pour autant baisser mon arme. Et voici qu’il me joue le rôle du beau-frère… Oh va vraiment falloir que je le calme celui-là.
“ Je sais pas par quoi je me sens le plus insulté… Que j’ai été un jour ton beau-frère ? Ou que tu me traite de lâche ? Bah… Peu importe… T’es pas vraiment du bon côté du flingue mon pote… Et t’excites pas, Jones, c’est une façon de parler. T’es pas vraiment mon pote. ” Mon regard l’observant de haut en bas. Putain, faut que j’améliore mon karma et ce n’est pas en pointant mon flingue sur ce minable que je vais y arriver… Je baisse mon arme, prêt à la relever s’il faut. “ On va jouer à « désolé je t’ai pris pour une menace », mais comme tu n’as jamais été vraiment menaçant je ne devrais pas vraiment m’en faire, pas vrai ? ” J’avise son sac un instant et souris “ Tu t’occupes de p’tits vieux ou quoi ? Pourquoi t’as pris de la pommade pour escarres ? Bah… Laisse tomber… J’veux pas vraiment te parler en faire. J’viens récupérer des trucs. T’y vois un inconvénient ou je ne suis pas obligé de te flinguer ? ” En disant cela, je range mon flingue dans mon holster à la ceinture.
Je n’attends pas vraiment sa réponse. Il me faut des antibiotiques pour les infections et des antalgiques. Je crois qu’on ne crachera pas sur des anti-dépresseurs non plus. Je sais exactement quoi chercher et où. Il se trouve que j’ai eu l’occasion de refourguer des médicaments pour le marché noir. Je vais vers l’arrière-boutique et lui lâche une info qui pourrait lui être utile “ Au passage… Les vrais médocs sont toujours dans l’arrière-boutique… l’homéopathie en revanche… ”