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 Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves

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Colleen M. Jones

Colleen M. Jones

» METIER : Ingénieur-architecte
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» JE SURVIS DEPUIS LE : 19/12/2018

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MessageSujet: Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves   Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves EmptyMer 19 Déc - 23:10

Colleen Meghan Jones

32 ans

Ingénieur-architecte


Caserne

Compliqué


Souriante

Créative

Passionner

Attentionnée

— CLASSE —
Fort

— COMPÉTENCE —
Geek

Têtue

Cynique

Impulsive

Introvertie


— Objets —
Arme
Pioche
Véhicule ou Animal
Jeep Cherokee
Sacs et bagages
- Dorsale : sac à dos d’une contenance de 40L
Vos kits de survie
- Kit médical
- Kit hygiène
Objets personnels
- Bracelet avec les noms Neal, Victoria et Colleen inscrit.
- Bague que m'a offert Elliot
- Photo de ma fille à 6 ans.
- Petit cahier à croquis avec un crayon
- Montre

— Questions —
• Parlez nous de vous, de votre lieu et date de naissance, de votre parcours professionnel/scolaire, ainsi que votre situation familiale Je suis née le 15 Mars 1990 près de Londres, en charmante compagnie de 2 colocataires. Ma vie aurait pu être un long fleuve tranquille, une vie de princesse, parsemer d'argent, de billet et d'une vie tranquille comme mon frère et ma soeur mais je n'ai pas toujours fais de bon choix. Heureusement je peux compter sur eux qu'importe ce qu'il se passe. Malgré une grossesse précoce j'ai pu suivre un parcourt scolaire presque normal et devenir architecte en spécialisation ingénieur pour travailler dans le génie civile. J'aime mon travail et je le fais avec passion. Tout comme je m'occupe de ma fille Hope, loin de son véritable père. Je vivais avec Lloyd, un médecin légiste de l’hôpital d'Hélena.
• Quelles est votre passion/vécu ayant pu vous apporter des compétences supplémentaires à votre profession ? Par mon métier d'architecte, j'ai une grande connaissance dans la construction d'édifice civil. Ainsi qu'une large connaissance dans les matériaux de construction avec tous les paramètres que cela apporte. Sinon, je faisais de l'équitation quand j'étais plus petite, cela fait longtemps que je ne suis pas monté à cheval mais je pense que c'est comme le vélo ? J'aime beaucoup la nature et avec Lloyd et Hope nous faisions beaucoup de randonné. On voyagé beaucoup pendant les vacances pour faire découvrir plein d'horizon à Hope, nous sommes partie quelque fois en Europe, en Asie, à Hawai et au Canada pour voir la famille de Lloyd.
• Avez-vous été dans le camp militaire de Malsmtrom ou son annexe de mise en quarantaine ?Non, dès que l'épidémie a commencé nous nous trouvions Hope et moi avec Blake et Nolan. Nous sommes directement partie à Great Falls. Je n'ai pas vu d'autre camps depuis notre départ et je ne suis d'ailleurs toujours pas sortie du camps.
• Connaissez vous le groupe de survivants de la caserne ? Si oui, les avez-vous rencontrés ? Ou seulement entendu des rumeurs à ce sujet ? Oui, j'y suis depuis le début de l'épidémie avec ma fille et ma meilleure amie. C'est d'ailleurs là que je suis en sécurité et que j'ai appris la mort de Lloyd. J'y ai par la suite retrouver ma soeur et enfin Elliot...
• Comment avez-vous obtenu votre arme ? Quelques jours après être arrivé à la caserne, Nolan est parti en excursion et il m'a récupéré ça pour que je puisse me défendre et protéger Hope. Elle était abandonné sur le sol au abord d'un chemin.
• Avez-vous tué des rôdeurs ? Si oui, combien ? Non pas encore, je ne suis toujours pas sorti, je ne me sens pas le courage de sortir encore...
• Avez-vous tué d’autres survivants ? Si oui, combien ? Jamais, enfin perdre un enfant ça compte. Quelque part je me sens soulager de l'avoir perdu mais aussi responsable. Même si on veut bien dire que je n'y suis pour rien... c'est moi la responsable, et j'ai fais ce que j'avais à faire pour qu'il ne revienne pas.
• Avez-vous un passif de criminel ? Des petites bêtises pour attirer l'attention, fausse carte d'identité pour prendre de l'alcool ou dans les bars, un peu de drogue mais jamais de casier judiciaire. Du moins grâce à papa, ça aurait fait tâche.


— Joh' —Dans le monde réelle on m'appelle Johanne. J'ai 25 ans, et je viens du sud de la France. J'ai découvert WCA grâce à des gens supers ♥️, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je suis faible. Mon personnage est un inventé et j'autorise le staff à tuer mon personnage si je disparais. Je suis prête pour rejoindre l'aventure et Bazinga.  
PS : Le code du réglement est :
Martha

Codage réalisé par Joh.A pour WCA


Dernière édition par Colleen M. Jones le Jeu 10 Jan - 1:42, édité 12 fois
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Colleen M. Jones

Colleen M. Jones

» METIER : Ingénieur-architecte
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» JE SURVIS DEPUIS LE : 19/12/2018

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MessageSujet: Re: Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves   Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves EmptyMer 19 Déc - 23:10

« J'ai le coeur fragile mais la tête dure »

— BEFORE —
Dans la salle de travail, j’essaye de réfléchir où est-ce que j’ai fait une bêtise. À partir de quand ça à foiré ? Comment ? Est-ce 100% ma faute ? … Je dirais que c’est depuis le commencement et je n’ai pas su gérer tant d’émotion, tant d’évènement en même temps. Je ne dirais pas que je suis le vilain petit canard de la troupe, mais plutôt le plus fragile des moutons. Et je me promets qu’à ce moment-là, tout va changer !


CHAPITRE I — " Les dames ne commencent jamais les disputes mais elles savent les finir ! "

Je ne peux pas dire que je regrette ce que j’ai fait de ma vie, loin de là car j’ai une fratrie exceptionnelle, une fille géniale. Mais si j’avais pu changer des choses je l’aurais fait. Née près de Londres en compagnie d’un petit garçon et d’une autre petite fille, nous étions une surprise inattendue pour nos parents qui voulaient un deuxième enfant pour compléter leur famille parfaite, dans leur monde parfait. Mais nous étions loin d’être la perfection. Il n’y en avait jamais un pour rattraper les deux autres. Petite j’étais timide et j’absorbé très vite les problèmes des autres. Avec le temps je me suis forgé cette carapace indestructible. Il n’y a qu’avec Neal et Victoria qu’elle disparaît comme une traînée de poudre.

Le trio infernal, nous étions comme du lait sur le feu, impossible de nous laisser seuls 2 minutes sans faire une bêtise… Essayer de s’évader du parc pour enfant, mettre quelque chose à la bouche, faire tomber quelque chose ou tirer la queue du chien. Je n’ai pas vraiment le souvenir d’avoir été très proche de mes parents… On ne les voyait pas souvent, notre père était un homme d’affaires qui travailler beaucoup et une mère absente qui trouvait plus intéressant de passer ses journées au club avec ces copines à boire des Gin Tonic. Oui, on leur menait la vie dur parce qu’on voulait simplement se faire remarquer. Être visible, quelques instants par nos parents et pas simplement un bisou sur le front avant de dormir. Sans câlin, sans histoire de leur part.


CHAPITRE II — "Pourquoi toi d’abord ? - Parce que je suis une dame, voilà pourquoi. "

Il fallait être toujours parfait, bien habiller, bien se tenir et moi ça m’ennuyer… Je détestais prendre la main de ma sœur, dans ma petite robe bleue pâle et ses ballerines noires qui me faisaient mal aux pieds…. Et tous ces nœuds dans les cheveux… Je n’en pouvais plus de ces repas mondains, de cette vie mondaine. On se cachait sous les tables du buffet pour manger en douce les petites mises en bouche et les mignardises. Attendant que le temps passe.

Alors au début j’ai essayé de faire des efforts, pour rendre fier papa et maman. Mais tout ce que je faisais n’était jamais assez bien. Et je n’avais pas la ténacité de Victoria à l’époque… Alors je faisais le minimum pour qu’ils me fichent la paix et j’ai arrêté de me pourrir la vie. À quoi bon ?! Ce n’était jamais assez parfait, assez bien, assez beau. Mon sourire n’était assez naturel, soit trop tard ou trop tôt, je ne me tenais jamais aussi bien que la fille de truc ou machin… Et quand ce n’était pas moi, c’était Victoria… Neal n’en parlons pas. Je pense qu’il faisait exprès de les énerver et ça me faisait sourire de les voir en pétard.

À l’âge de 10 ans, nous avons déménagé aux Etats-Unis dans le Montana pour les affaires de notre père. Oui on était vraiment triste de quitter notre coin londonien pour aller chez les ploucs du Montana. Au début je n’aimais pas du tout l’endroit, je n’aimais pas ce pays et mes copines de l’école privée me manquer. Comment est-ce que j’allais faire pour essayer de fréquenter l’un des princes royaux maintenant ? Oui s’était rater ! Mais en grandissant et en entrant dans l’adolescence je me suis rendu compte à quel point les Stat’s s’étaient cool ! Surtout quand on a de l’argent ! Je m’étais procuré de fausses cartes d’identité pour ma sœur et moi pour que l’on aille en boite de nuit ou dans les bars siroter de l’alcool comme des grandes filles. Il faut dire que l’on avait commencé jeune au cocktail de maman… à finir les fonds de champagnes quand on n’arrivait pas à en attraper une entière pour la boire en cachette.


CHAPITRE III — " Moi, j’ai envie de croire aux contes de fées. Au moins, tout finit bien dans ces histoires là. "

J’avais vraiment développé une haine contre mon père… Finissant par croire que tous les hommes étaient comme lui. Jusqu’à… Jusqu’à ce que je le rencontre. Je retirais mon habit de gentille écolière pour devenir une petite rebelle, je traînais dans les bars et j’en avais trouvé un, plein de jeune homme en cuir et qui buvaient de la bière. Oh oui des gros durent et autant dire que quand on a tous justes 14 ans, on s’impressionne d’un rien. Jayden s’avait où j’étais car il n’était jamais trop loin pour nous surveiller Victoria et moi quand on sortait dehors. Assise au comptoir un beau blond est venu m’accoster, et j’ai eu droit au tapis rouge. Je buvais ma bière tranquille en le regardant, l’écoutant parler. Bien qu’au début je faisais mine de l’ignorer, histoire de ne pas lu tomber tout cru dans les doigts.

Mais j’ai très vite craqué, il n’était pas comme mon père, il était même différent. Sa manière de me regarder, de me prêter de l’attention. J’aurais pu tomber dans la gueule de n’importe quel prédateur. Ce même soir, il a embrassé ma joue, effleurant le coin de ma bouche. J’en étais toute chamboulé et il est parti. Je n’ai pas cessé de penser à lui…. Ma sœur me disait que ce n’était pas bien, si papa et maman l’apprenaient, j’allais avoir des ennuis. Elle avait quelque part raison mais bravée l’interdit était si… excitant. Et toucher une personne plus mature que les garçons de l’école privée s’était mille fois mieux.

On s’est revu quelques fois, il me payer mes consos, il m’emmenait en boite de nuit, me payer de la drogue. On s’amusait sans que cela n’aille plus loin que de simple baiser, de quelques danses enflammées. Jusqu’à ce que je lui dise que je n’étais pas majeur et il m’a dit qu’il le savait très bien. Oui il devait être loin d’être stupide. Il m’a emmené chez lui et on a fait l’amour pour la première fois. Après la redescente de l’Ecsta’ j’ai réalisé ce qu’il venait de se passer et j’ai pris peur simplement. De n’avoir pas été maître de moi-même, de réaliser que je venais de perdre ma virginité. Je me suis mise à pleurer en angoissant de ma descente du paradis et Elliot est simplement venu me prendre dans ses bras, embrassant mon front tendrement. « J’te prends plus de cette merde. » Si j’ai réalisé que j’étais amoureuse depuis longtemps, j’ai surtout compris que lui l’été aussi sans le dire. Alors que je n’étais rien finalement vis-à-vis de lui. Et lui, il était tout.

La descente passée, je reprenais comme chaque fois le chemin de l’école. Racontant mes soirées torrides à ma sœur avec mon beau Elliot. Il faisait toujours de grandes choses, il me traiter comme une princesse. Il venait me chercher devant l’école avec sa grosse moto pour faire jaser les copines avec mon simple : c’est mon copain. Mes parents avaient fini par le découvrir et bien entendu ils le détester et je suis sûr que s’ils ne disaient rien c’est que s’était plus facile que de faire un scandale tant qu’on était discret. Il me faisait découvrir le plaisir de la chair dans toutes ces façons les plus amoureuses, les plus torrides, les plus passionnés. Sans jamais que je ne m’en lasse pour un jeune de mon âge et lui pour une fille plus vielle. Il m’a offert une bague, des vêtements, du champagne et même des repas au restaurent. Comme s’il était obligé d’être plus que ce qu’il était. Mais à mon simple regard il s’exécuter pour se mettre à genoux devant moi et m’embrasser.

Je pensais vraiment avoir trouvé l’homme de ma vie, et je ne réalise pas vraiment ce que son trafic importé. Ce que son passé pouvait lui peser, j’étais trop jeune. À 16 ans je suis tombé enceinte… Bien que mature par ma vie familiale j’essayé de m’échapper de cette couche pour être rêveuse, idéaliste et me laisser porter par le vent. Tout ce que mes parents ne voulaient pas nous inculquer. Je suis allé trouver Elliot, lui annonçant cette nouvelle. Qu’on allait pouvoir commencer une vie à deux, que je l’aimais et que je le suivrais partout. J’étais prête à quitter ma maison pour vivre avec lui, vivre un bonheur unique que je ne connaissais qu’avec lui. Mais les mots qui sortaient de sa bouche n’étaient pas ceux que j’attendais… « je suis trop instable », « pas prêt », « trop jeune », il était loin d’être heureux, loin d’être content et encore moins loin de vouloir trouver une solution. « Il vaut mieux qu’on en reste là ! »


CHAPITRE V — " Ca sera toi et moi, seules contre le monde. "

J’étais anéanti… Je ne comprenais pas… « Elliot… » C’était comme un mauvais rêve, plus je cours derrière lui, plus il s’éloigne. Et je me retrouve devant la porte de chez lui… Je regarde autour de moi, je ne sais pas quoi faire, j’ai la tête qui tourne et mes yeux se noient dans mes larmes. « Elliot… !! » Je tambourine à sa porte mais il ne m’ouvre pas, comme si je n’avais jamais existé… Je me laisse tomber à genoux. « Laisse-moi entrer…. Elliot ! Je t’aime ! » C’était mon dernier cri du désespoir, je tenais mon ventre entre mes deux bras, je m’étouffe dans mes sanglots. Mes ongles grattent désespérément la porte pour me retenir de m’effondrer au sol. Alors s’était ça la finalité ? Offrir sa confiance, son amour… Les hommes étaient tous les mêmes, il a pris ce qu’il voulait et maintenant que ce n’est plus intéressant, devenu trop compliqué, il me jette comme un vieux mouchoir. Bon avant de partir j’ai quand même vomi sur le pas de sa porte. J’ai marqué quelques mètres avant de m’effondrer sur un trottoir, le regard dans le vide. Sans regarder les gens autour de moi, sans les entendre me demander si ça aller. Mes larmes coulaient simplement et je ne savais plus quoi faire, comment réfléchir… J’ai juste appelé Jayden pour qu’il vienne me chercher. De ma petite voix il a vite compris que quelque chose n’allait pas. Quand il m’a trouvé il est sorti de sa voiture comme un fou me demandant s’il m’avait fait du mal, s’il m’avait frappé. J’ai fondu en larmes dans ses bras. Je n’arrivais même pas à lui parler, lui dire ce qu’il n’allait pas. Entre quelques sanglots, j’ai fini par lui dire les mots « enceinte » « il m’a quitté » Je sens les mains de mon frère se serrer tout comme sa mâchoire. Il regardait par-dessus mon épaule dans la direction de l’immeuble d’Elliot. « N’y vas pas… » Je voulais juste partir d’ici. « Pas maintenant en tout cas. » Il m’a porté dans la voiture et m’a ramené à la maison.

Cellule de crise entre la fratrie Jones, avant de l’annoncer aux parents. Ce n’est pas de leur réaction que j’avais peur, j’étais habitué à les décevoir. J’avais peur de ce que j’allais devenir, et s’il m’obliger à ne pas le garder, à me faire avorter… c’était peut-être la meilleure solution après tout ? Recommencer à la dernière mise à jour, comme si rien ne s’était passé. Oui, c’est ce qu’ils voudront. Je peux déjà entendre leur voix me dire : toujours contrôler nos vies en étant sûr que c’est le mieux. Mais quelque part je n’ai pas envie… C’est le bébé d’Elliot et moi j’aime Elliot. Ça voudrait dire être séparé pour toujours, oui je n’étais pas prête à l’oublier. Neal et Victoria ne m’ont même pas fait la morale, alors que s’était totalement justifié, ils ont simplement été là pour moi. On s’est fait un gros câlin en attendant que nos parents rentrent à la maison.

Mon père et ma mère ont d’abord cru à une peine de cœur, quelque part ils faisaient une petite mine faussement compatissante mais ravis de voir ce vaurien dégagé du cercle familial. J’ai mis quelques secondes avant de dire simplement la vérité, je suis enceinte. Point, rien d’autre. Un grand silence s’est installé. Mon père a directement serré le poing, énervé. Ma mère cherchant comment prendre la nouvelle d’être grand-mère aussi jeune, non elle n’était pas prête à ça ! Tout s’est enchaîné rapidement, les rendez-vous chez les meilleurs obstétriciens, avocat et tout ce qu’il fallait. J’étais dépassé et en dépression. L’avortement était impossible à mon stade de grossesse, alors mon père a proposé l’adoption, mes parents discutaient, proposer des solutions de ce qu’ils allaient faire de cet enfant. Alors que j’étais assise dans mon coin, les yeux baissés sans rien dire car je ne voyais que honte, déception et impossible de changer à leurs yeux… Le médecin a demandé à mes parents de se taire quelques secondes et s’est tourné vers moi : « Et toi Colleen, qu'est-ce que tu veux ? » Je ne savais pas quoi répondre, j’ai relevé les yeux vers le médecin, puis vers mes parents. « Je sais que ce n'est pas bien … et que je vous fais honte mais je ne veux pas effacer mes erreurs comme une gomme sur du crayon. Je n'ai pas envie de l’abandonner comme vous faites avec nous, ou Elliot. » Je me suis mise à pleurer et ma mère ma prit dans ses bras. Je crois que c’est la première fois depuis que je ne suis pas une petite fille que ma mère me prend dans ses bras pour me réconforter. Ils se sont sentis mal, tous les deux. Et on comprit ma détresse et que j’étais incapable de faire un choix et que j’allais mal. J'ai envie de me battre mais je n'en ai pas la force à l'heure actuelle.

Aux lieux de prendre du poids j’en perdais. Je ne mangeais pas beaucoup et le médecin a été formel il faut que je reprenne du poil de la bête. Alors est-ce que ma mère a culpabilisé ? Certainement. Elle n’a jamais été aussi présente pour moi et je trouvais ça…. Étrange. Je lançais par moment des regards à Victoria pour me dégager de ces moments gênants. Pas l’habitude. Tout le monde me dit que je vais y arriver, que je suis forte et que maintenant on ne peut qu’aller de l’avant. Alors au début j’en voulais au bébé, à cause de lui je n’étais plus avec Elliot. Jayden est revenu un soir avec quelque bleu, il s’est disputé avec Elliot et a voulu régler ces comptes avec lui, m’annonçant que notre père avait essayé de lui donner un pot-de-vin pour qu’il ne revienne jamais. Il protège ces intérêts en protégeant par la même occasion sa famille. Et puis mon père ne s’en est pas caché et m’a dit qu’il allait assumer cet enfant et que l’on ne manquera de rien. Qu’il allait me prendre des professeurs particuliers pour que je ne prenne pas de retard sur l’école. Mes parents ne savent pas aimer autrement que par l’argent, mais au moins comme me disait Neal et Victoria, je ne suis pas seule à la rue avec un bébé.

Je reprends des couleurs avec le temps, je retrouve également le sourire en sentant mon ventre s’arrondir et le sentir bouger. Mais j’ai vraiment retrouvé mon moral en la voyant pour la première fois. Une petite fille. J’allais avoir une petite fille, une petite fille qui n’avait rien demandé et je ne lui en voulais plus. Au contraire, je commençais à l’aimer, à créer des liens avec elle en touchant ses pieds, ses mains en lui parlant. Tout le monde était au petit soin avec lui. Ma sœur était coller a mon ventre rond, je retrouvais même l’esprit pour faire des blagues à mon frère quand il ramené une fille à la maison que l’on ne connaissait pas. Qui paniquait dès qu’elle me voyait débouler pendant que j’engueulais Neal de me tromper. Victoria un peu plus haut dans l’escalier qui filme. Ou tout simplement quand il se faisait allumer par maman en rentrant à trois heures du matin soûl. Pour le coup maman reporter sa frustration sur Neal et s’était quand même drôle.  

Je n’ai pas cessé de penser à Elliot, il me manquait terriblement. Heureusement pour moi j’étais entouré de ma fratrie tant aimé. Je ne réalise pas encore tout ce qu’avoir un enfant impliqué. Et puis c’est facile de se reposer sur l’argent de papa et maman. Le travail à commencer en plein après-midi alors que j’étais avec Neal. Il a terriblement bien géré cette aventure avec moi, voiture, hôpital avec mes affaires en compagnie de Victoria. Au téléphone pour appeler papa et maman. J’ai un mal de chien et je commence à avoir la peur de ma vie… Il faut pousser… Non je ne veux pas ! Parce que du moment que le bébé sera là je ne pourrai pas faire machine en arrière, ça sera réelle. Je suis terrifié, ma mère m’a rejoint en salle de travail avec mon père. Je n’ai jamais vu mes parents aussi attentionné, aussi présent sans un chéquier dans les mains. Pendant que mon père me tenait la main ma mère essuyée mont front en me rassurant que ça aller bien se passer. Il faut dire qu’elle a donné naissance à des triplés alors je voulais bien la croire que pour un ça aller le faire, mais voilà…

Et après un temps qui me parut des heures, la voilà, sur mon ventre. Elle crie, se recroqueville par le froid et ma mère entraîne mes mains pour la mettre dans la serviette. J’ai l’impression d’être gauche, de ne pas savoir quoi faire. Et je panique, je ne vais pas y arriver… Je serai incapable de m’occuper d’un bébé. Papa a peut-être raison, elle serait peut-être mieux chez un couple qui veulent vraiment un bébé ? Et puis… on s’est regardé, elle et moi. Ces petits yeux mi-clos, son visage qui répondit à ma voix quand je l’ai salué. J’ai touché sa joue et elle a attrapé mon doigt. Et quand la sage-femme la prit pour s’en occuper elle se mit à hurler. Ça m’a fait mal à mon cœur de la voir comme ça. Je ne voulais pas qu’on me la prenne. Mon père a embrassé mon front pour me dire qu’il était fier de moi et que j’avais fait du bon travail. Je crois que c’est la première fois que papa me dit qu’il est fier de moi et … j’ai fondu en larmes.

Je retrouve mon bébé dans ma chambre, toute propre dans son petit pyjama rose. « Coucou Hope, bah oui, c’est ton petit nom mon bébé. » Je la porte jusqu’à ma poitrine pour poser son visage dans mon cou en murmurant doucement contre sa toute petite tête. « À partir de maintenant, ça sera toi et moi, pour toujours. » Je ne l’abandonnerai pas, jamais. Je présente enfin ce petit ange à ma sœur et mes frères qui attendaient impatiemment de pouvoir la voir. Un véritable bonheur, elle a su remplir mon cœur là où son père avait laissé un vide froid et caverneux. Malheureusement, je ne pouvais arrêter de penser à lui en voyant Hope, elle lui ressemblait. J’ai espéré le voir entrer dans la chambre, mais il n’est jamais venu… Jamais il n’a essayé de la voir, de savoir si elle existait… Pas une lettre, pas un souffle de vie, rien. Maintenant, je n’avais pas d’autre choix que d’avancer, pour elle.


CHAPITRE VI — " La vie continue ! "

Hope est une petite extraordinaire, normal c’est ma fille. J’en suis complètement gaga. Je continue mes études à la maison tout en m’occupant d’elle avec l’aide d’une nounou. Elle est un soleil dans ma vie et je ne regrette pas un seul moment de l’avoir gardé. Son sourire et sa joie de vivre illumine mon cœur dès que je croise son regard. Sa venue m'a rendu plus mature j’en suis consciente et c’est quelque part normal. J’ai arrêté d’être une adolescente stupide et innocente. Grâce à elle j’ai pris du plomb dans la tête ! Et je ne me laisserai plus jamais avoir par un homme, plus jamais. Il m’a fallu du temps pour ressortir avec un homme… Déjà parce qu’avoir un enfant à 16 ans ça repousse pas mal de mec et puis des gamins c’est bon… j’ai autre chose à faire de ma vie. J’ai quand même essayé une ou deux fois avec des jeunes de mon âge, un ami de mon frère Neal et un ami de l’école mais ça n’a duré que quelque mois. Je ne peux pas sortir en boite et boire des coups avec un enfant en bas âge.

Heureusement, j'avais quelqu'un d'extérieur avec qui me vider la tête. Ma petite Blake, nos mamans étaient amis et je me souviens qu'avant d'être enceinte je faisais du babysitting avec elle. Elle aussi était obligé de suivre sa mère dans les cocktails de la mienne ou dans leur club de maman de riche. Elle était certe plus jeune que moi mais... je sais pas, je la trouvais mature et très gentille pour gamine. Et puis finalement, quand j'ai emménagé hors de la maison de mes parents, c'est elle qui me garder Hope le soir. Hope l'adore et je sais que tout ce passe bien avec Blake.

J’ai entrepris des études d’architecture, depuis que je suis enfant, je suis une petite artiste, toujours avec des pinceaux, des croquis et je suis manuel. À l’inverse de ma sœur qui j’en suis sûr sera une grande avocate qui rentra très fier papa et d’un frère la tête dans les étoiles. Mais je suis fière d’eux et de leur parcours car ils travaillent pour ce qu’ils veulent et ce qu’ils aiment. Quant à Hope je fais tout pour la rendre la plus heureuse possible. Sans la pourrir de cadeau, je n’ai pas envie qu’elle est la même vie que mes parents. Je suis présente pour elle, je passe du temps avec elle, on fait des jeux. Du poney où je renoue avec mon ancien cheval.

À l’âge de 20 ans j’ai emménagé dans la dépendance que mes parents ont construit sur notre terrain pour que je puisse avoir mon indépendance. J’ai d’ailleurs acheté un chien à Hope pour qu’elle puisse ce familiarisé avec un animal. Elle en est dingue de son chien et ça me fait plaisir de voir qu'elle noue une aussi belle complicité avec lui. La vie passe, sans que ne pense un seul jour à Elliot, s’il allait bien… Ce qu’il devenait mais que de penser à ça m’énerve car je ne devrais pas y penser, je le déteste même si dans le fond la blessure ne s’effacera jamais.

J’ai recommencé doucement à rencontrer des hommes mais sans vraiment m’attacher… Je n’arrivais pas à retrouver cette fusion avec Elliot, cette même passion, cet amour. Et je m’en lasser avant de les renvoyer. J’essaye le plus possible de ne pas les présenter à Hope pour que cela ne la touche pas. Quand le moment était venu, de parler de son papa, je commençais en douceur. Papa est parti avant que tu n’arrives… C’est terrible de dire à un enfant qu’elle a été abandonnée alors qu’elle n’était pas née. Et quand elle me demandait où est papa je répondais que je ne savais pas. C’est plus facile. Tout comme de savoir s’ils nous aimer ? Pourquoi il était parti. En grandissant elle comprendra les choses différemment. Mais jamais je ne mentirai à ma fille. Lui dire quoi ? Qu’il est mort… Je préfère lui dire la vérité même si c’est plus dur.

Jayden a fini par partir à l’armée, certainement pour fuir la pression que tenaient papa et maman sur lui. Et je le comprends, Hope m’a permis de fuir leur gage de qualité. Plus facile de mettre en avant Victoria, une jolie fille intelligente, célibataire et avocate. Quant à moi, on me fiche la paix. Merci sœurette. J’ai de la peine de voir partir mon frère et son départ a brisé quelque chose. De ne plus le voir aussi souvent, de s‘éloigner de nous. Mais il en avait besoin pour fuir nos parents et vivre sa vie librement.


CHAPITRE VI — " Les adultes ne sont que des enfants qui ont grandi. "

Mon diplôme d’architecture en poche à l’âge de 24 ans, l’influence de mon père et mon travail m’ont permis d’entrer dans une grande agence d’architecte. En parallèle, je suis une formation d’ingénieur en génie civil, j’en rêvais et ma boite voyait du potentiel en moi. Ma vie prenait un tournant agréable et tout me réussissait. J’ai peu déménagé dans ma propre maison, m’autofinancer ce que je voulais pour ma fille et moi sans besoin de mes parents. Un véritable plaisir ! Et je reprenais vraiment un goût à la vie, comme avant. Un travail qui me plaît, une adorable princesse à la maison quand je rentre. Le gentil toutou, mais il me manquait toujours ce petit quelque chose. Cette tête de con d’Elliot. Je finis par croire que je n’arriverai jamais à l’oublier.

Avec des collègues de boulot, on organise une petite soirée dans un casino et c’est là que j’ai rencontré Lloyd, un des amis d’un de mes collègues de travail. On a sympathisé rapidement, un chic type un peu plus âgé que moi. Médecin légiste à l’hôpital d’Helena. Tout le monde était ravi pour moi, surtout Blake, que je me trouve enfin un mec bien. La tête sur les épaules avec une bonne situation financière. J’ai pris le temps, de le connaître, de sortir avec lui. D’être prête à franchir le pas. Ce n’était pas comme Elliot, s’était différent, mais tout aussi bien. Il était peut-être ma deuxième chance d’aimer quelqu’un dans ma vie ? Je l’ai présenté à Hope. Les débuts n’étaient pas des plus faciles, normal. Elle devait partager maman avec lui, mais rapidement, il prit une place qui lui manquer depuis toujours. Celle d’un papa.

On est devenu une vraie famille tous les trois. On est parti en Europe pour voir Tatie Victoria en Angleterre… Car son départ m’avait arraché le cœur mais sa carrière était importante et je pouvais le comprendre ! Car son départ m’avait arraché le cœur mais sa carrière était importante et je pouvais le comprendre ! La France, l’Italie, on allait souvent à Hawei pour les vacances d’été ou en Asie. L’hiver, nous partions au Canada voir la famille de Lloyd, Hope profitait de la neige, des chiens de traîneau. Nous étions heureux, oui, on avait rien pour être malheureux. Mais pourtant je ne l’étais pas totalement… Je ne sais pas, il me manquait quelque chose. Une petite touche de folie ? Une petite touche de passion ? De rebelle ? D’Elliot en d’autres termes.

Un soir dans un bar à la sortie du travail, je prends le temps de boire une bière dans ce bar où j’ai rencontré Elliot. Je me remémore avec nostalgie ce vieux temps quand mon regard croise celui d’Elliot…. Je me suis pétrifié, partir ? Le frapper… ? Autant de sentiment totalement fort et différent. Il s’est assis à côté de moi pour me demander comment j’allais… Que ça faisait longtemps. Je suis trop fière pour m’abaisser à ramper devant lui. Et en le regardant de haut en bas… Ça vit doit être minable, c’est ce que je veux croire du moins. On discute, du bon vieux temps, en se jetant des bières et on a couché à l’arrière de sa voiture, pour se rappeler le bon vieux temps. Tu parles. Encore une connerie. Mais trop tard, elle était faite ! « On aurait jamais dû … » Et je suis parti sans me retourner. Oui je l’ai abandonné à son tour.

La culpabilité me ronger et incapable de mentir à Lloyd qui voyait que mon comportement avait changé, je lui ai dit la vérité. Bien entendu, tout cela est parti en dispute et nous avons décidé de faire une pause dans notre relation. J’ai accueilli les foudres de Hope. Entrant en conflit avec ma propre fille à cause de mes bêtises. Enfermé dans ma chambre, elle est venue me voir en m’entendant pleurer avec un verre de jus d’orange et un sandwich beurre de cacahuète et de la gelée. Et je lui ai parlé de son père. Elle avait 13 ans, je lui ai dit qui était son père, ce qu’il avait représenté pour moi. Et que je m’en voulais. La pilule avait été difficile pour elle, je le reconnais, mais elle a su me pardonner avec le temps.

Après quelques mois, on s’est remis ensemble avec Lloyd. L’année qui suivit Elliot se retrouva sous les barreaux pour une sordide affaire. Je ne voulais même pas savoir et je n’allais rien dire à Hope. Je suis tombé enceinte de Lloyd après en avoir discuté ensemble. Malheureusement tout ne s’est pas dérouler comme prévus… Du moins comme je l’espérais. Lloyd est devenu directeur de la morgue et il passait de plus en plus de temps au bureau, sa carrière prenant de plus en plus de place dans sa vie délaissant Hope et moi. On se disputait de plus en plus à la maison. Est-ce que s’étaient moi et mes hormones ? Allez savoir ! Mais je n’aimais pas cette situation avec Hope au milieu.

— AFTER —

CHAPITRE VII — " Ironiquement, la personne pour qui vous êtes prêts à vous sacrifier est celle qui vous achève. "

Je suis sûr qu’il a une maîtresse… Et quand je lui en ai parlé il me répond, qu’au pire, ça ne serait qu’un juste retour des choses. Mon sang ne fait qu’un tour et je préfère lui demander de dormir sur le canapé que de lui coller mon poing dans la tronche. Il faut croire qu’il ne faut jamais que je tombe enceinte. Blake pense que s’était sûrement le stress de devenir papa, mouais … Je pense surtout que sa carrière a fait un bon énorme et qu’il ne voit que son travail, son travail. Mon père numéro deux. Hope en parallèle me demande à voir son père et au bout de la cinquième ou sixième fois je finis par lui dire oui… À la seule condition que je sois là. On va donc en prison, il ne doit certainement pas s’attendre à ça. Voir son ex enceinte avec leur fille qu’il n’a certainement jamais vue de sa vie. Je m’avance dans le parloir, pour m’installer sur une chaise avec Hope en prenant le téléphone, Elliot derrière une vite de haute sécurité. « Hope, je te présente Elliot, ton père. » Je laisse les choses se faire mais je reconnais bien là ma fille qui en fou plein la tronche de son père. Elle est venue régler une vie d’absence et autant dire que je suis contente d’être à côté d’elle et pas de l’autre côté. Mais avant qu’elle ne s’emporte trop et ne face du mal. Je l’entraîne pour qu’on s’en aille. Profitant au passage pour faire un doigt à Elliot, le regard méchant.

Des événements étranges ont commencé à se dérouler dans le monde. J’ai autre chose à penser en ce moment avec un bébé en construction. Lloyd me dit que je n’ai pas à m’en faire. Et quand je lui demande à ce qu’il soit plus présent parce que je suis naturellement inquiète il me renvoie un peu sec… Comme si je l’agaçais. J’ai l’impression d’être toujours avec lui juste pour les enfants… Mais qu’est-ce que je fous avec ce con, il me fatigue… J’ai besoin de prendre l’air chez Blake. Malgré les quarantaines, les états de grippe étrange… Hors de question que je reste seule, enceinte avec ma fille de 15 ans. J’embarque dans ma voiture Hope, le chien. On va faire un tour chez tata Blake.

Hope s’amuse avec Nolan et le chien pendant que je peux passer un peu de temps avec ma copine. Lui parler de mes soucis. « J’ai l’impression que… qu’il n’y a plus rien entre nous, qu’ils s’en fiche. Je ne sais pas c’est étrange…. Quand je l’appelle il me dit c’est bon tout va bien, laisse-moi travailler et il raccroche. » Je dois sûrement me faire des idées. Je n’en sais rien. On s’éloigne petit à petit et avoir un enfant n’a fait que creuser le fausser… Je suis en colère contre lui. Quand on entend à la télévision que c’est la panique dehors et Blake me propose de rester un peu à la maison, on ne peut plus sortir.

Quelques jours plus tard, Nolan arrive en trompe dans l’appartement, on doit partir vite, il avait sa fille et son frère sous le bras. Pas une minute à perdre. Bon aller souffle, garde ton calme on va y arriver. Je dois rester calme pour Hope. « Rassemble tes affaires chéries, on décolle rapido ! » On prend tout ce que l’on peut dans ma voiture et je suis le pick-up de Nolan. De hors c’est … un film de post apo… Les magasins sont en feux, des gens pillent les boutiques, les commerces. Des voitures abandonnées, des gens qui courent partout par la panique. Je ne perds pas de vue Nolan et le suit en voiture, tout en essayant de joindre Lloyd. Impossible de l’avoir. Pendant plusieurs semaines on reste hors de la ville avec Blake, Nolan, sa fille et son frère. Je demande à Hope de surveiller la petite, à 15 ans elle est capable de garder un œil sur une petite fille de son âge. Ça fera toujours un souci de moins pour le pauvre Nolan.


CHAPITRE VII — " La Caserne, un nouveau départ ? "

Début décembre, je parviens enfin à avoir Lloyd au téléphone. Je lui dis où on se trouve et il me dit qu’il ne viendra pas. Quoi ?! Je ne comprends pas… « C’est la guerre ! Ta famille a besoin de toi, ON a besoin de toi ! » Il refuse et me dit qu’il ne peut pas, il doit rester ici parce que s’est son travail… « Te fous pas de ma gueule tu recours des morts alors avant de l’être toi aussi vient protéger les vivants qu’ils restent, comme ton fils ! » J’entends des hurlements au téléphone… « Lloyd ? » Je réitère, j’ai l’impression qu’il court… Que des gens autour de lui cri, fuit… « Lloyd, qu’est-ce qu’il se passe ? » Blake vient de prêt de moi pour écouter dans le téléphone. On entend comme des sortes de grognement avant d’entendre Lloyd hurler. Des bruits de chair déchirée, de gloutonnerie. Je laisse tomber le téléphone, celui-ci grésillant. « han … oh mon dieu … lloyd ! » Blake me prend dans ses bras avant que je ne laisse tomber en larme.

On doit faire vite…. Le choc est tel que je viens de perdre une grande quantité de sang, Blake conduit ma voiture, je suis à l’arrière en soufflant comme si j’allais accoucher. On arrive enfin à un endroit que Nolan avait repéré, nommé la Caserne. Avec l’aide de Hope je sors de ma voiture, on m’emmène rapidement à l’abri, s’assurant que je n’ai pas de griffure ou autre mais je hurle de douleur pour autre chose. Un visage connu fait son apparition. Elliot … On ne peut pas faire un pas de plus, je ne peux plus. Je vais finir par tomber dans les pommes… Hope est contre moi. « Nolan, vireee lee !!!! » Je parle bien sûr d’Elliot, s’il y a bien quelqu’un que je ne veux pas voir c’est lui à ce moment-là ! Alors oui, je suis sûr qu’il n’est pas loin mais tant que je ne l’ai pas dans mon champ de vision ça me va.

Avec l’aide de mes amis et d’une personne de la caserne, Martha je crois…, et ma sœur Victoria elle aussi réfugié ici (reconnaissant mes divins hurlements de femme enceinte). Je donne naissance à un petit garçon… malheureusement il est chétif, ma fausse-couche après avoir appris la mort de lloyd avait eu raison de lui… a sept mois de grossesse, sans soin, sans hôpital il n’avait aucune chance de survie… Je le prends dans mes mains mais il est déjà en train de mourir… Il n’y a rien à faire… Je le regarde quelques instants contre moi, pour accepter, seule avec lui et Hope. « C’est peut-être mieux comme ça … » Finis-je par dire entre quelques larmes que ma fille m’essuya. Si lloyd était venu dès le début, s’il avait été là rien de tout ça ne se serait passé. Lui aussi nous a abandonner et voilà le résultat.

Il meurt très rapidement dans mes bras et je le confie à George Moore qui me promet de lui offrir une sépulture. Ce n’est jamais facile de perdre un enfant… Je suis triste, oui, je viens de perdre un enfant mais… c’est mieux comme ça, c’est que ça devait être comme ça. J’ai besoin de toutes mes forces pour m’occuper de Hope, pour la garder en vie et lui, malheureusement… N’avait plus aucune chance. C’est plus facile du moins de m’en convaincre. Dans le déni, je m’enferme dans ma carapace. Aujourd’hui je dois me battre Hope et je n’ai pas l’envie ni le temps de me laisser aller dans mes émotions que je préfère garder pour moi.

Je n'ai même pas le temps de passer que mon fils me manque, je n'ai pas eu le temps... alors oui je suis triste au fond de moi mais je le cache, aux yeux de tous pour rester une battante et tout faire pour ma fille. J'évite Elliot et je deviens une véritable lionne s'il s'approche trop près de ma fille... Je suis sur la défensive car j'en ai besoin. J'ai besoin de sortir de la rage, de la colère, d'être une maman badass pour me prouver que je peux le faire. Que si mon fils est mort c'est pour une bonne cause et qu'il est mieux là où il est. Et là je me dis que je suis mère horrible et que si Lloyd nous avait vraiment aimer... il serait venu dès le début nous protéger comme Nolan.


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Dernière édition par Colleen M. Jones le Ven 11 Jan - 23:04, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves   Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves EmptySam 22 Déc - 14:04

Bon retour :)
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MessageSujet: Re: Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves   Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves EmptyMer 26 Déc - 14:05

Rebienvenue !
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MessageSujet: Re: Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves   Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves EmptySam 12 Jan - 2:23

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MessageSujet: Re: Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves   Colleen Meghan Jones + a lioness among the wolves EmptySam 12 Jan - 12:19

Félicitations !


Bienvenue officiellement à La Caserne ! Ta fiche de présentation remporte l’oscar du « j’ai le droit de survivre et de flipper à chaque râle de morts-vivants que je rencontre ! » Mais pas de précipitation, petit poisson. Il faut t’acclimater à l’eau de ton nouvel aquarium avant de te jeter à l’eau ! Il te reste donc à faire ta fiche de personnage, recenser ton personnage, sa place au Fort Marston et son métier.

Tu peux également dès à présent créer un scénario et signaler une recherche de liens ainsi qu’un recherche de rp.

Avec cette validation, tu peux dès à présent nous rejoindre sur les jeux les jeux et sur Discord.

Enfin, tu peux jeter un œil à notre marché des survivants. Trop de dépenses à prévoir ? Commence à accumuler des points en votant et créant un nouveau sujet de vote chaque mois sur la catégorie top-site.

Une nouvelle fois, nous te souhaitons la bienvenue et espérons que tu te plaises sur WCA. En cas de questions ou suggestions, n’hésite pas à faire un tour sur notre boite à idées.


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